Et si à haute dose le café était nuisible pour la ligne ? C’est ce que suggère une étude australienne.
L’excès de caféine est soupçonné de créer des problèmes d’insomnie, des maux de tête, et de la tachycardie. Des chercheurs australiens pensent que cette hyperconsommation pourrait aussi surexposer au diabète, au surpoids voire à l’obésité. C’est à partir de 5 tasses de café par jour que l’on augmenterait les risques.
Cette nouvelle étude, publiée dans le Journal of Agricultural and Food Chemistry, prend à contrepied de précédents travaux qui vantaient les bienfaits du petit noir pour réduire le risque de diabète. Le polyphénol était supposé profiter aux cellules en augmentant leur sensibilité à l’insuline, limitant l’hypertension et réduisant l’accumulation de gras. Sauf que, selon les chercheurs australiens, ces bénéfices sont valables jusqu’à un certain seuil. Ils s’inversent à haute dose. « Les effets sur la santé du café dépendent de la dose consommée. Jusqu’à trois à quatre tasses par jour, on conserve encore ce côté protecteur contre les maladies cardiovasculaires et le diabète« , explique Vance Matthews, du Western Australian Institute for Medical Research et co-auteur de l’étude. Mais les bénéfices s’arrêtent à partir de cinq à six tasses par jour, comme l’ont montrées les souris qui ont servi de cobayes pour la démonstration. Les polyphénols contenus dans le café n’ont plus joué leur rôle quand les souris consommaient l’équivalent de cinq à six tasses de café. Elles ont stocké plus facilement les graisses et ont affiché plus de difficultés à réguler l’insuline dans le sang.
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Le café, la deuxième boisson la plus consommée au monde après l’eau, est de nos jours source de beaucoup de polémiques et sa consommation régulière suscite encore d’interrogation.
Le message suivant est diffusé par la cellule de communication d’ « Ignite – Café et Santé, un univers à découvrir » :
« La caféine accélère la satiété et entraîne aussi une augmentation des dépenses énergétiques ; de même, les antioxydants contenus dans le café freinent l’absorption intestinale du sucre que nous consommons.
Selon des études faites notamment aux Pays-Bas, aux Etats-Unis et en France par exemple, la consommation régulière et modérée de 3 à 5 tasses de café par jour diminue le risque de diabète de type 2 de 30 à 50% même chez les sujets ayant ces facteurs de risque. Ce résultat serait lié à une action positive de la caféine et surtout des antioxydants sur l’absorption, l’assimilation et l’utilisation du sucre que nous consommons.
Globalement donc, contrairement aux idées reçues, la consommation régulière et modérée de café, soluble ou filtré en particulier, diminue le risque de diabète ».
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