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sommeil

Objectif : Estimer la prévalence des symptômes évocateurs de syndrome d’apnées-hypopnées du sommeil (SE-SAHOS) et l’importance du sous-diagnostic du SAHOS chez les adultes en France. Estimer l’évolution, entre 2006 et 2011, du nombre de personnes traitées pour SAHOS en France.

Méthodes – Les données de deux enquêtes déclaratives (Enquête santé et protection sociale (ESPS) 2008 en population générale et Entred 2007 (Échantillon national témoin représentatif des personnes diabétiques) chez les diabétiques ont été utilisées. Les SE-SAHOS ont été définis par des ronflements fréquents associés à une somnolence diurne excessive ou à des apnées constatées par l’entourage. Les taux annuels bruts et les taux standardisés sur l’âge de personnes traitées par pression positive continue (PPC) ont été calculés de 2006 à 2011 à partir des données de l’échantillon généraliste des bénéficiaires (EGB) de l’assurance maladie.

Résultats – En population générale, 4,9% des personnes ont déclaré avoir des SE-SAHOS et 2,4% un SAHOS diagnostiqué. Parmi les personnes avec SE-SAHOS, 15% avaient déjà bénéficié d’un enregistrement du sommeil. Chez les diabétiques de type 2, la prévalence des SE-SAHOS était de 16%, et 28% des personnes symptomatiques avaient déjà eu un enregistrement du sommeil. Le taux annuel standardisé de personnes traitées par PPC a augmenté entre 2006 et 2011 (+15% par an). En 2011, 0,9% des adultes bénéficiaires du régime général de l’assurance maladie étaient traités par PPC.

Conclusion – Les SE-SAHOS sont fréquents et sous-explorés en France. Le nombre de personnes traitées par PPC est en augmentation.

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La connaissance épidémiologique de l’insomnie et des autres troubles du sommeil s’est développée depuis quelques années en France. L’objet de l’enquête baromètre santé de l’INPES 2010 a été de quantifier le temps de sommeil et la prévalence de l’insomnie chronique dans la population des 15-85 ans, et d’explorer les facteurs associés à cette pathologie.

Dans le cadre du Baromètre santé 2010, enquête en population générale, 27 653 individus de 15-85 ans ont été interrogés sur leurs comportements de santé, en particulier sur leur rapport au sommeil.

Le temps de sommeil moyen des 15-85 ans est de 7h13, plus élevé pour les femmes que pour les hommes (7h18 versus 7h07 ; p<0,001), tandis que 15,8% des 15-85 ans présentent une insomnie chronique : 19,3% des femmes et 11,9% des hommes (p<0,001). La part d’insomnie chronique est stable avec l’âge parmi les femmes, autour de 19%, tandis qu’elle augmente chez les hommes, de 3% à 15-19 ans à 18% à 45-54 ans, avant de diminuer à 8% au-delà de 65 ans. Elle est par ailleurs liée à des situations de précarité, à certains évènements de vie difficiles tels que les violences subies.

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Une augmentation de la durée du sommeil permettrait de limiter la prise de poids chez les personnes ayant des nuits courtes.

Avis aux petits dormeurs. Une équipe de chercheurs américains a mis en évidence le rôle bénéfique d’une augmentation de la durée du sommeil dans la gestion du poids. Dormir davantage pourrait donc vous permettre de garder la ligne.

Pour évaluer le lien entre durée du sommeil et prise de poids, les auteurs ont suivi, pendant six ans, 43 personnes habituées à dormir 6 heures par nuit. Durant l’étude, une partie des participants a gardé ses habitudes de sommeil tandis que les autres ont dormi 7 à 8 heures par nuit.

Résultats : les personnes ne dormant que 6h par nuit durant l’étude ont pris 2 fois plus de poids que celles dormant davantage.

Référence :

Chaput JP, Després JP, Bouchard C, Tremblay A; Longer sleep duration associates with lower adiposity gain in adult short sleepers. Int J Obes (Lond). 2011 Jun 7. doi: 10.1038/ijo.2011.110.

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Le manque de sommeil est soupçonné depuis longtemps d’être mauvais pour la ligne.

Des chercheurs viennent de montrer qu’il nous faisait manger plus.

De nombreuses études ont montré une association entre un manque de sommeil et le surpoids. Dans le but d’éclaircir ce lien, des chercheurs Américains ont souhaité déterminer si le déficit de sommeil influençait directement le poids et comment.

Pour répondre à cette question ils ont recruté 17 adultes en bonne santé, âgés de 18 à 40 ans. Pendant 8 nuits consécutives les participants ont été assignés de manière aléatoire soit à dormir des nuits complètes soit à dormir 30% de moins. Parallèlement, les chercheurs ont effectué des prises de sang, mesuré leurs apports caloriques et leur dépense énergétique ainsi que leurs ondes cérébrales à l’aide d’un électroencéphalogramme.

Le temps de sommeil moyen sans restriction était de 6,5 heures par nuit, passant à 5,2 heures avec la restriction. Une différence faible mais conforme à celle que l’on peut observer dans la vie quotidienne. Les analyses effectuées au bout de 8 nuits révèlent que le groupe qui a dormi 1,3 heures de moins par nuit a consommé 549 kilocalories supplémentaires en moyenne par jour. A l’inverse, le groupe qui a dormi normalement a consommé 143 kilocalories en moins comparativement à ses apports caloriques avant l’expérience.

Pour les chercheurs ces résultats sont forts, ils déclarent : « Une diminution modeste du temps de sommeil, comme celle rencontrée dans la vie courante, augmente de manière très forte la prise alimentaire, sans impact sur la dépense énergétique. » Exprimé autrement cela signifie que des calories sont apportées en excédent et que l’on peut donc prendre du poids. Andrew Calvin conclut : « Il y a de réels changements biologiques qui se produisent à cause d’un manque de sommeil et qui font manger plus. » Le chercheur considère que c’est un gros facteur de risque de l’obésité.

Référence : Andrew D Calvin, Rickey E Carter, James A Levine, Virend K Somers. Insufficient Sleep Increases Caloric Intake but not Energy Expenditure. Circulation. 2012; 125: AMP030.

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Vous vous réveillez au milieu de la nuit et n’arrivez pas à vous rendormir aussitôt. Avez-vous intérêt à vous lever ou rester au lit ?

Tourner dans son lit quand le sommeil ne vient pas, est-ce la bonne stratégie pour se rendormir ?

Voici quelques éléments de réponse puisés aux meilleures sources.

Se lever ou pas ?

Les spécialistes conseillent d’attendre 15 à 30 minutes au plus avant de se lever, sans garder le regard rivé sur le réveil, car c’est le meilleur moyen de prolonger l’état de veille. Donc, il est préférable de ne pas consulter sa montre ou son réveil, et d’estimer « à la louche » le temps passé au lit. Si après 30 minutes environ vous êtes toujours éveillé(e), médecins du sommeil et chercheurs conseillent de se lever.

Que faire une fois debout ?

Selon le Dr Clete Kushida (université de Stanford), neurologue et principal investigateur de nombreuses études sur le sommeil pour les Instituts nationaux de la santé des Etats-Unis (NIH), « la chambre est faite pour dormir ». Il recommande donc de la quitter et de passer dans une autre pièce pour une activité modérément divertissante mais calme. Les études conduites aux NIH montrent que les activités suivantes permettent souvent de retrouver le sommeil :

  • Lire
  • Ecouter de la musique
  • Méditer
  • Se relaxer

 

A l’inverse, les activités qui suivent sont susceptibles de torpiller pour de bon l’envie de dormir :

  • Allumer la télé
  • Consulter son smartphone ou son ordinateur
  • Sortir pour marcher

Ces activités, dit le Dr Kushida, sollicitent les centres de la vigilance et de l’éveil et s’opposent donc au retour du sommeil.

En plus, ajoute le Dr Richard Wurtman (MIT, Cambridge), la lumière que génèrent les écrans de la télé, de l’ordinateur ou du téléphone fait chuter la mélatonine, une hormone sécrétée la nuit qui favorise le sommeil. D’une manière générale, il recommande d’éviter toute lumière vive et directe lorsqu’on se lève la nuit.

Manger ou pas ?

S’il est déconseillé de vider le frigo quand on s’est levé, un petit en-cas est possible. La mélatonine est synthétisée par les cellules nerveuses à partir de la sérotonine, un messager chimique du cerveau associé au relâchement. La sérotonine est elle-même fabriquée à partir de tryptophane, un acide aminé (constituant des protéines alimentaires). On peut donner un petit coup de pouce à cette synthèse en avalant un biscuit, estime Richard Wurtman. Les glucides que renferment les biscuits favorisent le passage du tryptophane dans le cerveau et la synthèse de sérotonine. Le surcroît de sérotonine et de mélatonine peut favoriser le retour du sommeil.

Kushida CA. Countermeasures for sleep loss and deprivation. Curr Treat Options Neurol. 2006 Sep;8(5):361-6. PubMed PMID: 16901375.

Wurtman RJ, Wurtman JJ, Regan MM, McDermott JM, Tasay RH, Breu JJ. Effect of normal meals rich in carbohydrates or proteins on plasma tryptophan and tyrosine ratios. Am J Clin Nutr 2003;77:128–32.

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Une récente étude menée par deux chercheurs canadiens et publiée dans le Canadian Medical Association Journal, montre qu’une bonne nuit de sommeil permet de maigrir plus facilement.

Pour garder la ligne, dormez!

Le sommeil serait en effet un précieux allié dans la quête de minceur révèle une étude menée par Angelo Trembley et Jean Philippe Chaput, publiée dans le Canadian Medical Association Journal.

Selon les deux chercheurs canadiens, un patient en surpoids a plus de chances de maigrir s’il dort au moins sept heures par nuit. A contrario, ceux qui dorment moins de six heures ont tendance à prendre du poids.

L’étude explique en effet que le manque de sommeil génère une sensation de faim et altère la production de différentes hormones -leptine, ghréline et cortisol- qui interviennent dans la régulation de l’appétit. Autant d’éléments qui amènent les chercheurs canadiens à proposer que le sommeil fasse partie des recommandations pour accompagner les patients en surpoids au même titre que le régime et l’activité physique.

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