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Pour 92 % des Français l’industrie agroalimentaire joue un rôle important dans l’augmentation de l’obésité dans le monde.

Le problème de l’obésité est-il la conséquence de choix individuels mal adaptés ou de produits déséquilibrés vendus par l’industrie alimentaire? Pour 92 % des Français, la réponse est très claire: «l’industrie agroalimentaire joue un rôle important» dans l’augmentation de l’obésité dans le monde, d’après un sondage réalisé par OpinionWay pour l’agence de communication LJ Corporate. Un constat de défiance qui s’exprime très nettement même si plus de la moitié des consommateurs (51 %) reconnaissent que les industriels ont déjà fait des efforts pour améliorer l’équilibre nutritionnel de leurs produits.

Pour Florent Chapel, directeur associé chez LJ Corporate, les résultats très nets de ce sondage devraient être un signal d’alerte pour les industriels. «Les plans nutrition et santé lancés en France depuis quelques années sont positifs, avec des campagnes en faveur des fruits et légumes, mais ils ne sont pas contraignants pour l’industrie et les publicités ne suffisent pas à faire changer les comportements», estime-t-il.

«Bientôt, les hommes politiques n’hésiteront plus à légiférer pour interdire les produits les plus gras et les plus sucrés qui ont le plus d’impact sur la santé, prévoit Florent Chapel. Pour caricaturer, un jour le Nutella sera interdit et les chips et les sodas devront être exposés sur le haut des rayonnages, hors de portée des enfants.»

Des législations plus contraignantes pour lutter contre l’obésité arrivent déjà aux États-Unis, le pays de loin le plus touché par ce fléau. La ville de New York est en pointe et a déjà interdit les acides gras trans dans tous les restaurants et veut mettre fin aux gobelets de soda les plus gros dans les fast-foods.

En Europe, certains pays, comme le Danemark et la Hongrie, ont déjà instauré des taxes sur les produits les plus gras comme les chips.

Les Français semblent également persuadés qu’une législation plus sévère viendra limiter la vente des produits les moins équilibrés, puisque 44 % des sondés pensent qu’il faut interdire en priorité certains additifs alimentaires, comme les colorants, les exhausteurs de goût et les émulsifiants, et 42 % soutiennent l’interdiction de certains «produits trop gras, trop sucrés ou trop salés». En revanche, la piste de limiter les publicités à destination des enfants ne semble pas beaucoup convaincre (que 13 % des sondés). Avant l’été, la chaîne américaine Disney Channel a pourtant pris l’engagement de ne diffuser aucune publicité pour les produits de «junk food», une initiative qui a reçu le soutien de Michelle Obama dans sa campagne contre l’obésité infantile.

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