L’obésité touche de plus en plus d’adultes au Luxembourg.
Selon les nouvelles statistiques de l’OCDE sur la santé 2014 parue le 30 juin 2014, les dépenses de santé ont recommencé à augmenter dans de nombreux pays de l’OCDE après avoir stagné, voire reculé, pendant la crise. Mais le taux des dépenses reste inférieur à celui avant la crise, notamment en Europe.
Le Luxembourg s’en sort bien puisque l’ensemble des dépenses liées à la santé y représentaient 7,1% du PIB en 2012. C’est bien moins que la moyenne de 9,3% des pays de l’OCDE.
C’est aux États-Unis (16,9%), aux Pays-Bas, en France et en Suisse que les dépenses de santé par rapport au PIB sont les plus élevées.
A noter qu’au Luxembourg, 84% des dépenses de santé étaient financées par des fonds publics en 2012. C’est largement plus que la moyenne de 72% des pays de l’OCDE.
Comme dans plusieurs pays européens, les dépenses de santé au Luxembourg ont diminué en termes réels (c’est-à-dire hors inflation) en 2010, 2011 et 2012, soit d’environ 2% par an. Un phénomène qui s’explique notamment par une réduction des dépenses de médicaments d’environ 5% par an en termes réels en 2010, 2011 et 2012.
Le phénomène de l’obésité
L’espérance de vie au Luxembourg était de 81,5 ans en 2012. Soit plus d’un an de plus que la moyenne des pays de l’OCDE (80,2 ans). C’est au Japon qu’elle reste la plus élevée (83,2 ans). A noter qu’elle est de 82,8 ans en Suisse.
En revanche, les problèmes d’obésité ont considérablement augmenté au cours des dernières décennies dans la plupart des pays. Et le Luxembourg n’a pas été épargné par ce phénomène. Le taux d’obésité parmi la population adulte a progressé de 16,3% en 2000 à 23% en 2012.
Bien que ce taux reste moins élevé qu’aux États-Unis (35,3% en 2012) et au Royaume-Uni (24,7%), cette forte augmentation de la population obèse devrait entraîner un accroissement des maladies chroniques qui y sont liées comme le diabète et les maladies cardiovasculaires. Mais aussi un accroissement des dépenses de santé dans les années à venir.
La proportion d’adultes qui fument régulièrement a diminué dans la plupart des pays de l’OCDE au cours de la dernière décennie. En 2012, 17% des adultes au Luxembourg déclaraient fumer quotidiennement, une forte diminution par rapport à 26% en 2001. Ce pourcentage est maintenant inférieur à la moyenne des pays de l’OCDE (21%).
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